vendredi 14 novembre 2008

Peintures aborigènes traditionnelles (ou presque)


J'ai commencé il y a quelques mois (deux ans et demi je crois) à peindre "à la manière" des aborigènes d'Australie. La technique que j'utilise est appelée "dot painting" : les authentiques aborigènes la pratiquent avec un bâton pour faire des pointillés, tandis que le petit blanc que je suis utilise un bête pinceau (pour faire des pointillés aussi).
Par contre, en ce qui concerne la matière elle même, nous nous sommes rejoints, eux et moi, puisque l'acrylique est maintenant généralisé.
La toile que je présente ici est un thème assez récurrent chez les aborigènes : il s'agit de la "grande fourmi à miel". En effet, certaines variétés de fourmis utilisent quelques individus de la fourmilière comme "garde-mangers". Leur abdomen est donc en permanence rempli d'une espèce de miellat que certaines ouvrières viennent déposer et que d'autres peuvent venir chercher pour se nourrir. L'échange se fait par une espèce de bouche à bouche, connu sous le nom de trophallaxie.
Les aborigènes ne pratiquent pas la trophallaxie, mais ils récoltent le miel tout de même, au grand dam des fourmis.


Les deux serpents que vous voyez à gauche sont aussi réalisés en dot painting. C'est une technique qui se prête assez bien aux écailles...
La bande noire qu'on voit derrière est en fait une trace (de reptile probablement) et les choses presque rondes dans les cercles sont des œufs.
Reste à déterminer si les œufs en question sont à l'un des serpents qui se pavanent sur la toile ou s'ils appartiennent à quelqu'un d'autre, qui risque alors d'être très déçu (enfin déçue) de ne pas les retrouver si nos deux zigotos les mangent.


Autre thème traditionnel chez les aborigènes : les lézards. Ceux là sont autour d'un trou d'eau en train de se désaltérer.
Il y a encore des traces et des œufs dans un coin, mais pour les omelettes, ça doit être assez médiocre.
Comme dans la plupart des peintures aborigènes traditionnelles, les sujets sont ici cernés de lignes de pointillés qui finissent par former des vagues rythmées.
Ces lézards là ont l'air d'être des genres de geckos, de petites bestioles rondouillardes et sympathiques. En tout cas, pas des goannas ou des varans.

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